Il subsiste dans le nord du département une coutume funéraire désignée comme “le bol ou l’écuelle du mort”.
Au cours de son dernier voyage, le défunt était couramment accompagné d’objets usuels du quotidien lui ayant appartenu : pipe, couteau, pièce de monnaie et… son bol.
Ce bol, rempli d’eau bénite, était utilisé comme bénitier dans sa demeure ; d’abord au cours du convoi funèbre, puis à l’église, avant d’être retourné et déposé sur la tombe (ou à l’intérieur du caveau).
De nos jours, il est toujours possible d’observer ces bols retournés dans la grande majorité des cimetières du canton.
De nos jours, il est toujours possible d’observer ces bols retournés dans la grande majorité des cimetières du canton.